| Léo Ayotte (1909-1976) est né à Sainte-Flore, en Mauricie. Il fait ses études au Collège Séraphique et au Séminaire de Trois-Rivières, puis à Nicolet. Arrivé à Montréal en 1938, il pose d'abord comme modèle à l'École des Beaux-Arts et au Musée des Beaux-Arts.
De 1939 à 1946, il gagne sa vie comme homme à tout faire à l'École des Beaux-Arts de Montréal. Au contact des étudiants et des professeurs, il y développe son goût pour l'art. Sa forte personnalité - il est fier, turbulent, rebelle, épris de liberté, bohème - en fait presque une légende dans cette institution.
Peintre autodidacte, Il commence à peindre dans les années trente et fait son chemin en marge des circuits officiels. Il expose pour la première fois au Salon du printemps, en 1944, puis participe à d'autres expositions collectives
Au début des années cinquante, il se lie d'amitié avec le peintre Alfred Pellan et l'écrivain François Hertel. Un voyage en Europe en 1962 lui permet de découvrir le nouveau réalisme qui aura une certaine influence sur son mode d'expression. Il en résulte des tableaux bruts, naturels, spontanés, de tendance expressionniste
Il est réputé pour ses paysages mais il s'est intéressé aussi à la nature morte et au portrait. Parmi ses oeuvres les plus réussies, on retient des paysages où la nature est représentée sans habitations ni personnages. Il en résulte des tableaux bruts, naturels, spontanés, de tendance expressionniste. Ceux brossés de son séjour en Europe, en 1962, comptent parmi les plus intéressants de sa production.
Citoyen légendaire du Plateau Mont-Royal, Il a résidé sur la rue Saint-Christophe, près de la rue Roy, durant près de 40 ans. Il est décédé à Saint-Hyacinthe le 21 décembre 1976. |
