|
|
TANOBE, Miyuki : 1937
Glisser la souris sur les oeuvres...
|
Inscrivez-vous pour recevoir les nouveautés de cet artiste
|
Née à Morioka au Japon le 20 décembre 1937, Miyuki étudie, dès l’âge de 11 ans, avec Itaru Tanabe, grand maître de la peinture à l’huile. Le réputé Chou Ota prend personnellement en charge la jeune étudiante. En 1959, Tanobe est diplômée professeur de dessin et de peinture de l’école des Beaux- Arts de l’Université de Tokyo. Elle sera l’étudiante de Seison Maida, maître incontesté du Nihon-ga. En 1960-61, Miyuki tient ses toutes premières expositions et est acceptée par l’ INTIN (Salon d’Automne de la peinture Nihonga à Tokyo). En 1962 et 1963, elle travaille à l’atelier La Grande Chaumière à Paris. En 1963, Miyuki s’inscrit à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et étudie avec le maître Roger Chapelain-Midy. En 1966, Mme Tanobe revient au Japon. Elle s’établit à Montréal en 1971, suite à sa rencontre avec Maurice Savignac. Elle a le coup de foudre pour les quartiers populaires de la ville qu’elle dépeint avec humour et souci du détail. Parmi les distinctions reçues tout au long de sa carrière, Miyuki Tanobe obtient le prix du Conseil des Arts du Canada en 1981 pour son illustration du poème de Gilles Vigneault Les gens de mon pays. En 1994, elle est reçue membre de l’Académie royale des arts du Canada et est élue Officier de l’Ordre national du Québec l’année suivante. En 1999, la Monnaie royale canadienne lui demande d’illustrer une pièce de collection de 50 cents, «Les petits sauteux », dans le cadre de la série Célébration du folklore et des légendes québécoises. En 2002, la Délégation du Québec à Paris choisit une de ses peintures avec celles de Riopelle, M.-A. Fortin et Derouin pour son service de vaisselle. La même année, elle devient membre de l’Ordre du Canada et est médaillée de l’Ordre du Jubilée.
Tanobe travaille surtout le Nihonga sur panneaux d'Isorel avec un fond traité à l’acrylique. Au début de sa carrière, elle utilisait surtout comme médium l’acrylique, la gouache et l’huile.
|
|
|