| Né à Beijing en 1950, YU Xiaoyang a consacré près de vingt-cinq ans à maîtriser, sans formation académique aucune, les techniques de la peinture chinoise traditionnelle ainsi que celles de la peinture à l'huile.
En 1968, Yu Xiaoyang doit quitter sa ville natale pour s'établir dans une province reculée durant la période de la «Révolution culturelle». Il y travaille tour à tour avec des paysans, des mineurs et des travailleurs artistiques d'une troupe culturelle. Ges diverses expériences lui révèlent que ces femmes et ces hommes constituent les piliers immuables de la société chinoise. Sa sensibilité envers ses compatriotes se traduit alors par d'innombrables esquisses de scènes anodines. Privé de matériel artistique dans cette région éloignée, Yu Xiaoyang ne dispose que de crayons et de papier pour parfaire, sans maître, ses qualités de dessinateur.
En 1976, il retourne à Beijing pour occuper un poste de rédacteur artistique. Désireux d'élargir ses habiletés en peinture, il voue tout son temps libre à l'étude de la peinture chinoise traditionnelle en abordant des thémes tels que des paysages de montagnes dans la brume, des bambous, des fleurs, des oiseaux.
Suite à cette phase d'initiation, Yu Xiaoyang amorce une démarche où il renouvelle certaines techniques traditionnalistes afin d'aborder ses véritables sujets de prédilection: des scènes de la vie quotidienne de Beijing. Dès lors, le peintre développe un style singulier en tentant d'immortaliser des anecdotes de l'existence de ces Chinois qui, malgré les peines de la quotidienneté, arrivent à survivre dans la dignité.
Depuis son arrivée à Montréal en 1992, Yu Xiaoyang consacre tout son temps à la peinture. Dans ses oeuvres récentes, il privilégie l'huile pour peindre ses scènes du quotidien. Son travail a été présenté, entre autres, au Centre Saïdye Bronfman, au Jardin de Chine du Jardin botanique de Montréal, et au Musée Laurier d'Arthabaska. Ses oeuvres figurent dans diverses collections en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. |
