Francine Laurin est un bon exemple du sculpteur d'aujourd'hui : elle crée et enseigne, donne des conférences et fait partie du Conseil de la sculpture depuis 1987. Elle s'adonne depuis toujours aux arts du feu, avec tous les risques et les surprises qu'ils comportent.
Originaire de Lachute, Francine Laurin s'intéresse jeune à l'art, Elle complète un baccalauréat en arts à L'UQÀM et Concordia où elle se familiarise avec la sculpture.
Mais pourquoi devient-on sculpteur ? Il semble plus intéressant de peupler une feuille blanche de signes, pourtant la sculpture est plus tangible. Pour Francine la peinture est illusion, tandis que la sculpture est allusion. La sculpture est physique et souvent synonyme de dur labeur.
Tout en adoptant des figures mythiques ou légendaires, elle tente de faire s'éveiller et s'envoler la matière, pour échapper à l'étreinte de la force de gravité et du matérialisme. Elle a retenu le message de Brancusi, de Lipchitz et de Boccioni, le mouvement est devenu son objectif principal. La patine vient après pour assurer la pureté et la fluidité des formes. |
